Revue De Presse

voici l'article de l'opinion du 27/11/2004
Coupe de Trône - Finale : FAR - WAC)
La dixième pour le WAC... ... ou la huitième pour les FAR ?
La 48ème édition de la finale de la Coupe du Trône a choisi pour sa fête ses deux soupirants favoris, le WAC et les FAR, qui comptent à eux deux seize succès.
Neuf finales victorieuses pour le WAC et sept pour l’équipe des FAR. Les deux clubs comptent déjà à eux deux, 25 présences dans une finale avant cette édition.

C’est dire que le vainqueur de cette 48ème édition sera un familier de l’épreuve chérie par tous les Marocains.

Et ce qui ne gâte rien, cette édition est la revanche de la précédente gagnée par les FAR face au même WAC (1-0).

Du reste ce sera la troisième fois que les FAR et le WAC s’affrontent en finale. La première, c’était pour l’édition 1998, remportée par le Wydad (2-1) . La troisième est donc un match revanche pour deux de nos plus prestigieuses équipes qui reviennent en haut de l’affiche après une relative baisse de régime.

Les FAR sont revenues très fort après la venue de Fakher qui a coïncidé déjà avec la finale remportée face au WAC et aussi une très nette meilleure compétitivité en championnat. L’apport de Fakher a été indéniable ! Il a remodelé l’effectif et permis l’éclosion de bien des talents, méconnus jusque-là. Les résultats n’ont pas tardé à venir, Ajeddou et Keddioui, pour ne citer que ceux-là sont devenus internationaux, Moâtaz et Abdessadak des éléments précieux tout comme les Bobo, Ouchla, Fadli, Brazi ou autres des piliers en attendant l’éclosion d’un Armoumen, Ouaddouch ou encore le retour d’un Reggadi, d’un Jarmouni et on en oublie.

Avec Fakhir surtout, l’équipe des FAR a retrouvé sa place logique et légitime de candidat au titre et de locomotive de notre football : Fakhir et les FAR sont aussi les champions en titre du trophée qui sera mis en jeu, ce dimanche face au WAC.

Un WAC qui n’a pas digéré sa précédente finale, mais qui s’est refait un beau toilettage depuis. Au niveau du staff technique et aussi en renouvelant son effectif, renforcé par les retours de Benchrifa, Abrami ou les arrivées de Sarsar, Meriana. De la précédente finale, il ne subsiste que Lemyaghri, Louissi, Oumensour, Madihi, Aït Laarif ou Gosso Gosso, entre autres du riche effectif Wydadi.

La difficulté pour Bonnevay est de trouver le joueur qu’il faut à la place qu’il faut. Une difficulté que bien des entraîneurs aimeraient avoir tant les joueurs de qualité foisonnent à chaque poste !

A ce titre si l’apport de joueurs comme Benchrifa, Sarsar, Abrami est indéniable, des éléments comme Gosso Gosso, Madihi, Aït Laarif, Benhalib Janabi ou Falah pourraient donner beaucoup plus. C’est aussi tout aussi indéniable car ils sont super doués.

C’est aussi dire que le WAC a une belle marge de progression devant lui, autorisant de belles promesses. Le mérite du coach Bonnevay est d’avoir su composer avec un aussi fourni effectif en débutant bien la saison et en confortant les aspirations d’un public wydadi toujours exigeant.

Maintenant, le challenge de Bonnevay est de ramener le trophée pour le WAC dans une finale très ouverte à tous les pronostics.

Les deux équipes se valent comme on a eu loisir de le constater lors du dernier match du championnat mais on le sait, une finale de la Coupe du Trône est tout autre chose.

Ce sera une tout autre confrontation sur un seul match où il s’agira d’être meilleur et d’être plus efficace que l’adversaire du jour.

Au WAC et aux FAR de nous démontrer ce qu’ils valent. La dixième pour le WAC ou la huitième pour les FAR ?

Ce sera très difficile à pronostiquer, mais l’essentiel est qu’on assiste à une belle finale qu’on est en droit d’espérer avec pareille affiche et avec un trophée si prestigieux.

Tous les ingrédients sont réunis pour vivre une très belle finale et nous osons espérer que ce sera une belle finale et que pour cette fois la CCA désigne un bon arbitre et ne se loupe pas comme il l’a fait lors de la précédente

l'opinion du 27/11/2004
El Menjra et Jacky Bonnevay :)
« Un honneur de disputer la finale de la Coupe du Trône » Pas de préparation spéciale pour les rouges, ils ont déjà assez de matches dans les jambes ; un programme « surchargé », Jacky Bonnevay avait déjà mis ses « réserves » et c’était juste à la fin du match WAC-MCO (1-0) ; 3 matches en une semaine, c’est beaucoup pour des joueurs dits... amateurs, mais on va essayer de s’y adapter ».
Quelle formation alignera le coach wydadi sachant que c’est un match... « revanche » ? Jacky nous répondit... « Les meilleurs avec ceux qui vont faire le déplacement d’Alger et qui j’espère vont saisir l’occasion pour montrer leur forme actuelle, à cela bien sûr, on récupérera les Benchrifa, Mariana, Asmar, Erraji, Daoudi, etc. (ces derniers pour la petite histoire, restés au bled sous les commandes de l’entraîneur Fouâd Sahabi, coach de la catégorie des juniors « A », se sont montrés très sérieux et disciplinés lors des séances d’entraînements programmées au complexe Mohammed Ben Jelloun.

Une mentalité à la professionnelle qu’il faudrait saluer mais aussi une envie de gagner une place de... titulaire. Un match de Coupe du Trône, c’est 1 heure 30 minutes de jeu et on le dispute une fois durant toute l’année. Un côté technique où sûrement Jacky sait ce qui l’attend devant un rusé M’hamed Fakhir ; l’administratif et financier, bien que « matériellement » ça ne rapporte pas gros ; le président El Menjra sait comment motiver les copains à Abrami, il y a un palmarès à enrichir comme il y a des dirhams à gagner.

Une Coupe du Roi, c’est très important pour le président El Menjra qui, dans une déclaration à « L’Opinion-Sports », nous fait savoir toute sa fierté de président du club WAC appelé à disputer cette finale, un honneur pour lui et toute son équipe (dirigeants, joueurs et public).

Le président El Menjra qui place le trophée Coupe du Trône avant le titre de champion du Maroc (c’est comme ça qu’il préfère) il en a sûrement ses raisons.

Des préparatifs pour cette édition de la Coupe du Trône 2003/2004 ; les rouges restés à Casablanca devaient passer la nuit du vendredi 26/11/2004 à l’hôtel « Suisse » avant de regagner Rabat pour passer la nuit du samedi 27/11/2004 au... Saphir Rabat.

Salut les Rouges.

voici l'interview de fakher
Finale de la Coupe du Trône)
M’hamed Fakhir, entraîneur des FAR :
« Une occasion unique pour faire le maximum »
Ce dimanche les FAR sont appelés à découdre encore une fois de plus leur deuxième finale consécutive et la troisième après celle de 98-99, 02-03 et maintenant 03-04 face au WAC : l’expérience a démontré qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire en finale et que ce genre de confrontation compte essentiellement sur le savoir faire et l’assimilation d’un certain discernement. De plus, la plupart des équipes évitent la précipitation... tel est le cas notamment de M’hamed Fakhir qui, en connaissance de cause, fourni l’effort nécessaire qui a abouti sans trop vouloir aller chercher dans les détails.
Aujourd’hui, il est bien plus évident du moment que les FAR sont dans une situation très critique sur le plan de l’effectif puisque le côté humain enregistre ces derniers temps un grand nombre d’absences dû aux blessures et autres souffrances. Jusqu’à présent neuf (9) joueurs sont inscrits absents : El Jarmouni (malade), El Maâroufi, Bouab, El Fadli, Bobo, Abdessadeq, Reggadi, Ajeddou, Armoumen, Serraj...

Fakhir, dans la contrainte, souhaite du moins récupérer trois à quatre d’entre eux pour palier aux insuffisances qu’ont crée ces éléments. Mais en peu de temps l’assemblage est difficile et Fakhir encore troublé par la mort de son père et les nombreuses visites de condoléances a plus d’un tour dans son sac : « Ce qui compte, c’est le développement du caractère, du sens de la responsabilité, de l’esprit, de volonté à vouloir réaliser l’impossible dans de pareilles circonstances. Même avec un effectif réduit on doit travailler avec rigueur afin d’acquérir la technique et l’habileté et l’aisance nécessaire à la réussite finale. Car en principe, une rencontre de finale se joue en une seule occasion dont il faut tirer profit au maximum. Nous avons donc grand espoir que nous saurons être à la hauteur pour remporter cette précieuse coupe. Nous avons nos ambitions et nous avons un public extraordinaire qui va nous supporter jusqu’à la victoire In chaâ Allah ».

l'opinion du 27/11/2004

Le Wydad de Casablanca, club le plus titré Le Wydad de Casablanca est le club le plus titré au niveau de la Coupe du Trône de Football avec un total de neuf sacres (1970, 78, 79, 81, 89, 94, 97, 98 et 2001).
L'équipe des FAR de Rabat arrive en deuxième position avec sept titres (59, 71, 84, 85, 86, 99, 2003), suivie du Kawkab de Marrakech qui s'était imposé à six reprises (63, 64, 65, 87, 91, 93).


Trois clubs avaient décroché cette prestigieuse coupe quatre fois : le Mouloudia d'oujda, le FUS de Rabat et le Raja de Casablanca (sans compter les trois titres de l'Olympique de Casablanca).

Ci-après le palmarès de la Coupe du Trône : 1957 : Mouloudia d'Oujda, 1958 : Mouloudia d'Oujda, 1959 : FAR 1960 : Mouloudia d'Oujda, 1961 : KAC de Kénitra, 1962 : Mouloudia d'Oujda, 1963 : Kawkab de Marrakech, 1964 : Kawkab de Marrakech, 1965 : Kawkab de Marrakech, 1966 : CODM de Meknès, 1967 : FUS de Rabat, 1968 : RAC de Casablanca, 1969 : Renaissance Sportive de Settat, 1970 : Wydad de Casablanca, 1971 : FAR, 1972 : SCCM/ADM (match non joué), 1973 : FUS de Rabat, 1974 : Raja de Casablanca, 1975 : Chabab de Mohammedia, 1976 : FUS de Rabat, 1977 : Raja de Casablanca, 1978 : Wydad de Casablanca, 1979 : Wydad de Casablanca, 1980 : Moghreb de Fès, 1981 : Wydad de Casablanca, 1982 : Raja de Casablanca, 1983 : A.

Centrale laitière (CLAS), 1984 : FAR, 1985 : FAR, 1986 : FAR, 1987 : Kawkab de Marrakech, 1988 : Moghreb de Fès, 1989 : Wydad de Casablanca, 1990 : Olympique de Casablanca, 1991 : Kawkab de Marrakech, 1992 : Olympique de Casablanca, 1993 : Kawkab de Marrakech, 1994 : Wydad de Casablanca, 1995 : FUS de Rabat, 1996 : Raja de Casablanca, 1997 : Wydad de Casablanca, 1998 : Wydad de Casablanca, 1999 : FAR, 2000 : Majd Madina, 2001 : Wydad de Casablanca, 2002 : RCA, 2003 : FAR.

Le parcours des finalistes

Voici le parcours des deux équipes, le Wydad de Casablanca et la formation des FAR qui disputeront, dimanche prochain au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, la finale de la Coupe du Trône de football, saison 2003-2004.
Résultats du WAC.

Seizièmes de finales....................Chabab Al-khiame - WAC 0 - 2
Huitièmes de finales........................WAC - Moghreb de Fès 2 - 1
Quarts de finales..............................WAC - Olympic Dchira 2 - 1
Demi-finales..............................................WAC - FUS Rabat 1 - 0

Résultats des FAR.

Seizièmes de finale......................FAR - DiewHirst (Tanger) 3 - 0
Huitièmes de finale................FAR - Olympique Khouribga 1 - 0
Quarts de finale...................................FAR - Union Touarga 1 - 0
Demi-finales......................................FAR - Chabab Massira 1 – 0




le matin du 27/11/2004

Fakhir, coach des militaires « Nous partons à égalité de chances » Les équipes des FAR et du WAC partent à égalité de chances lors de la finale de la Coupe du Trône de football (saison: 2003-2004) qui mettra aux prises ces deux formations, dimanche prochain à Rabat (15h00), a affirmé l'entraîneur du onze militaire M'hamed Fakhir.


Dans une déclaration à la MAP, l entraîneur des FAR a indiqué que cette rencontre sera équilibrée, faisant allusion aux potentialités dont disposent les deux formations et à la brillante prestation du WAC qui fait cavalier seul en tête du championnat national (GNF-1).

Il a rappelé, à ce propos, le palmarès riche des deux équipes phares, dont le titre de la Coupe du Trône enlevé à neuf reprises par le Wydad et sept fois par la formation militaire qui a remporté, l'année dernière, haut la main la finale de cette prestigieuse coupe sur le score d'un but à zéro face à cette même équipe wydadie.
Les préparatifs à ce genre de compétitions, a-t-il poursuivi, ne sont pas similaires à ceux du Championnat, précisant que les dispositions prises en perspective de cette finale nécessitent plus de concentration et une bonne préparation psychologique.

Le coach des militaires a ensuite mis l'accent sur les contraintes liées à ce match, nées de l'annonce «au dernier moment» de la date de cette confrontation, estimant toutefois que ces contraintes seraient surmontées et qu'au moins quatre de ses joueurs, qui étaient blessés, reprennent la compétition pour renforcer l'ossature de l'équipe à l'occasion de cette finale.

Après avoir exalté le «parcours sans faute» de ses poulains tant en Coupe qu'en Championnat, Fakhir a émis l'espoir de voir son équipe, qui avait perdu le titre du Championnat l'année dernière, remporter cette prestigieuse coupe.
Il s'est dit persuadé que les deux équipes finalistes, gratifieront les nombreux spectateurs, d'un foot-ball de bonne facture.

le matin du 27/11/2004

Les finales disputées par les deux équipes
Le Wydad de Casablanca avait disputé treize finales de la Coupe du Trône de football et avait décroché le titre à neuf reprises, alors que la formation des FAR avait atteint la finale à onze reprises et s'était imposée 7 fois.


Voici, par ailleurs, un récapitulatif des finales disputées par les deux équipes :
1957 : Mouloudia d'Oujda 1 Brizate (42è) Wydad de Casablanca 1 Mayt (60è, s.p) (Le MCO vainqueur pour être le premier à scorer)
1958 : Mouloudia d'Oujda 2 Jebbari (13è), Chellal (84è) Wydad de Casablanca 1 El Khalfi (7è)
1959 : FAR 1 Zemmouri (18è) Mouloudia d'Oujda 0
1964 : Kawkab de Marrakech 3 Krimou (35è), Lahcen (54è, csc), Khaldi (87è) Wydad de Casablanca 2 Bouzidi (56è), El Khalfi (66è)
1970 : Wydad de Casablanca 1 Zahid (18è) Renaissance Settat 0
1971 : FAR 1 Bamous (118è) Moghreb de Fès 1 Larbi Mouissa (120è) (9 tirs au but à 8 en faveur des FAR)
1978 : Wydad de Casablanca 3 Abdelkhalek (12è, 50è, 55è) Renaissance de Kénitra 0
1979 : Wydad de Casablanca 2 Lachheb (47è), Abdelkhalek (76è) Chabab de Mohammédia 1 Faras (77è)
1981 : Wydad de Casablanca 2 Brija (82è), Bouderbala (85è) CODM de Meknès 1 Abbadi (14è)
1984 : FAR 1 Chicha (66è) Renaissance
Kénitra 0
1985 : FAR 3 Khairi (34è), Laghrissi (37è), Haidamou (80è) Difaa Jadidi 0
1986 : FAR 3 Khairi (15è), Haidamou (37è, 72è) Difaa Jadidi 1 Baba (63è)
1988 : Moghreb de Fès 0 FAR 0 (4 tirs au but à 2 en faveur du MAS)
1989 : Wydad de Casablanca 2 Moussa Ndaw (4è), Benabicha (82è) Olympique Khouribga 0
1990 : Olympique de Casablanca 0 FAR 0 (4 tirs au but à 2 en faveur de l'OC)
1994 : Wydad de Casablanca 1 Mastouri (52è) Olympique Khouribga 0
1996 : Raja de Casablanca 1 Jrindou (119è) FAR 0 1997 : Wydad de Casablanca 1 Rachid Daoudi (105è) Kawkab de Marrakech 0
1998 : Wydad de Casablanca 2 Boujemaa (26è), Allali (62è) FAR 1 Ouchella (41è, s.p)
1999 : FAR 1 Mohamed Armoumen (109è) Chabab Mohammédia 0
2001 : Wydad Casablanca 1 Mohamed Ansri (114è) Moghreb Fès 0
2003 : FAR 1 Hafid Abdessadek (7è) Wydad Casablanca 0.


le matin du 27/11/2004

28.11.2004 | 20h12

S.A.R. le Prince Moulay Rachid a présidé, hier après-midi au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, la finale de la Coupe du Trône de football (saison 2003-2004) ayant opposé l'équipe des FAR à la formation du Wydad de Casablanca et qui s'est soldée par la victoire des militaires par 3 tirs au but à 0. Les deux équipes étaient à égalité 0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations.



Le capitaine des FAR brandissant le prestigieux trophée que vient de lui remettre S.A.R. le Prince Moulay Rachid

L'équipe des FAR a remporté la 48e édition de la Coupe du Trône en disposant, hier, du Wydad de Casablanca à l'issue de l'épreuve des tirs au but au cours de laquelle les joueurs de M'hammed Fakhir se sont montrés plus adroits que ceux de Jaccky Bonnevay.

Auparavant, les deux formations ont gratifié le public d'un football de bonne facture. Ce fut le Wydad qui déclencha les hostilités par son buteur Samir Sarsar qui, dès la 1re mn, rata une franche action de scorer. Par la suite, les “Rouges” dominèrent presque la totalité de la première mi-temps sans parvenir à concrétiser leur supériorité.

La seconde mi-temps fut tout à l'avantage des militaires qui, profitant du manque de fraîcheur des Casablancais, se sont littéralement promenés sur le terrain. Il faut dire que les changements opérés par Fakhir, notamment les rentrées de Hicham Zerouali puis de Youssef Kaddioui, donnèrent plus de mordant à l'attaque des Rbatis.

Jacky Bonnevay, quant à lui, conscient de la fatigue de ses joueurs qui ont disputé trois rencontres en moins de dix jours (championnat contre le MCO, Coupe arabe contre Hussein Dey et cette finale de la Coupe du Trône) avait essayé, en vain, de pousser ses joueurs à faire la différence sans attendre les prolongations.





Ainsi, il releva Talha par Aït El Arif pour procéder à un changement de tactique susceptible de donner l'avantage aux siens. Néanmoins, ce furent les militaires qui prirent la rencontre à leur compte en malmenant la défense wydadie.

Après des prolongations, fort pénibles pour les coéquipiers de Benchrifa, le Wydad arriva tant bien que mal à préserver ses bois vierges et à atteindre l'épreuve des pénalties.

Néanmoins, les Wydadis, sur les genoux, ont été décevants, ratant successivement par Benchrifa, Marianna et Aït El Arif alors que les militaires ont réussi à inscrire leurs pénalties par le biais d'El Mouataz, Benkassou et Ajeddou ; Zerouali, lui, ayant raté le sien.

Le capitaine de l'équipe des FAR pouvait alors monter recevoir le prestigieux Trophée des mains de S.A.R. le Prince Moulay Rachid.

Mustapha Abou-Ibadallah
:pig: :spiderman:

: la huitième pour les FAR
(28/11/2004)
L’équipe des FAR a remporté la Coupe du trône (édition 2003-2004) après sa victoire en finale, dimanche 28 novembre au Complexe Prince Moulay Abdellah, sur le Wydad de Casablanca FAR (0-0, 3-0 après tirs au but ). Il s’agit du 8e sacre des militaires.








L’équipe des FAR a remporté la Coupe du trône (édition 2003-2004) après sa victoire en finale, dimanche 28 novembre au Complexe Prince Moulay Abdellah, sur le Wydad de Casablanca FAR (0-0, 3-0 après tirs au but ). Il s’agit du 8e sacre des militaires, le record des victoires est toujours détenu par le WAC (9).

Le match a été d’un niveau moyen et a laissé sur leur faim les 50 mille spectateurs qui ont fait le déplacement au Complexe de Rabat.

Les deux équipes n’ont pu se départager au terme du temps réglementaire. La séance fatidique des tirs au but a donné l’avantage à l’équipe des FAR. Lire aussi :
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Benchrifa, Ait El Arif et Meriana (WAC) ainsi que Zerouali (FAR) ont raté leurs tirs au but. Tandis que Moataz, Benkassou et Ajedou ont marqué pour les FAR.

WAC et FAR sont les clubs les plus titrés dans cette compétition, avec 9 sacres pour le premier et 8 pour le second. Les mêmes clubs sont également les seuls à avoir réussi trois victoires d’affilée (le WAC en 78, 79 et 1981, les FAR en 84, 85 et 86).
La finale du dimanche est la troisième entre les deux clubs dans l’histoire de la Coupe du trône. Chacun s’était imposé une fois (le WAC en 1998 et les FAR en 2003).

Après sa victoire du dimanche, l’équipe des FAR a donc préservé son acquis qu’il a gagné la saison passé face au Wydad.

La semaine écoulée, Menara a lancé un sondage sur la finale de la Coupe du trône. 2862 internautes y ont participé. 61% ont donné le WAC gagnant tandis que 31% ont estimé que l’équipe des FAR était favorite. 8% estimaient qu’il était difficile de pronostiquer sur cette rencontre.

Sur le papier, le WAC était favori vu la forme que les Rouge et Blanc affichaient depuis le début de la saison. Le club des FAR se cherche toujours.

La fatigue a eu raison des ambitions des Wydadis qui ont disputé dimanche leur troisième match en une semaine.

Les Rouge et Blanc doivent se rattraper dimanche prochain face aux Verts du Raja lors d traditionnel derby casablancais. Une rencontre tout aussi importante que la finale de la Coupe.

La finale s’est jouée en présence de son altesse royale le prince Moulay Rachid. Le stade a connu une affluence des grands jours.

Voir aussi
Le palmarès de la Coupe du trône
Les buteurs des finales à travers l’histoire


A. El Aine
www.menara.ma

A la lumière de l’affaire Sarsar »
Je vous prie de bien vouloir publier cet écrit qui m’est venu spontanément après avoir lu l’article paru sur la page sportive de votre journal « L’Opinion » du 17-11-2004 (Gel des activités du joueur Sarsar etc...) par N.R. L’affaire dite Sarsar en ayant fait couler beaucoup d’encre, et occupé beaucoup les médias allait peut être se terminer sur une bourde comme on en a jamais vu. Car les sieurs du B.F. depuis le temps qu’ils y sont, ne connaissent pas les règlements ou alors ils ne veulent pas les connaître. Et là, c’est une autre histoire. Maintenant de là à geler les activités de Sarsar et attendre un compromis WAC/KACM, c’est vraiment une aberration. Le joueur, par toutes les lois du monde, appartient actuellement au WAC. Il n’y a vraiment pas de quoi avoir un compromis WAC/KACM. Les règlements de la FIFA sont on ne peut plus claires : Un joueur non-amateur doit avoir un contrat avec son club, si au cas où le joueur signe avec un club étranger, il ne peut en aucun cas être retenu par le club où il évoluait sans contrat, ce même contrat doit être consigné dans un registre spécial au niveau de la FRMF. Le joueur non amateur sans contrat est donc joueur libre. Tout le monde savait ça, mais personne n’a rien fait pour y remédier. Au cas où le joueur signe un contrat avec un club étranger, la fédération doit lui fournir un certificat de transfert sans aucune condition sinon, l’Association Nationale du Club où il veut s’inscrire se basant sur les règlements de la FIFA peut lui donner un certificat de transfert provisoire après 30 jours de la date de la demande formulée par le club désireux de l’acquérir. Ce que notre fédération fait aussi pour des joueurs non-amateurs venant jouer au Maroc, et qui ne possèdent pas de contrat avec leurs clubs. C’est le cas de Sarsar : il n’a pas de contrat avec le KACM et les Tunisiens ont profité de la situation pour attendre 30 jours et le qualifier selon les règlements FIFA. (Les dernières modifications de ces mêmes règlements ramènent à 14 jours seulement le délai d’attente du certificat de transfert). Par un certificat de transfert provisoire qui deviendra définitif passé un an. Les dirigeants comme ceux du Kawkab et ceux qui veulent les soutenir ont vraiment de quoi se mettre à jour. La FIFA ne plaisante pas. Si elle a instauré ces règlements, c’est bien pour protéger les joueurs, qui sont le plus souvent mal traités par les dirigeants du football amateur et non-amateur. La FIFA ne permettra pas que ses recommandations soient piétinées par quiconque, pour faire plaisir aux dirigeants comme les nôtres qui se révoltent parce que les joueurs avec qui ils n’ont pas pu établir un contrat deviennent libres comme ça. Ces sieurs du BF qui ne se sont jamais occupés des modifications des règlements, parce qu’ils ont beaucoup plus de soucis d’être dans le B.F. que de servir le football. Ce n’est pas leur boulot les règlements, c’est surtout les voyages, l’argent de poche et autres jouissances. La majorité ne sait même pas que le joueur transféré dans un club étranger cesse d’appartenir au club où il évoluait la veille de la date de son certificat de transfert. Les gens s’entêtent quand même. Et puis, il n’y a qu’à jeter un coup d’oeil sur les contrats que tentent de faire signer quelques clubs à nos joueurs, c’est honteux : Le contrat parle en majorité d’obligation du joueur envers l’équipe (parce qu’on n’a pas de club). Quant aux obligations de l’équipe envers le joueur, il n’y en a pas, du vide, et dire qu’on veut faire progresser le football national, on est très loin mais alors bien loin. Faire du sport et en particulier le football (sport populaire), un moyen de développement social ce n’est vraiment pas la spécialité de nos dirigeants. Il est vraiment temps que M. le président de la FRMF fasse réveiller tous ceux qui l’entourent, il est temps aussi d’arrêter de scander quand l’équipe nationale est constituée en majorité de joueurs professionnels sans problèmes (sociaux... !) et qui ne se déplacent pas sans beaucoup de frais engagés par la fédération (primes de déplacements, primes de matches, argent de poche, frais de transport et autres gratifications). Tout cela pour faire du sur place parce que c’est l’arbre qui cache la forêt, les joueurs locaux restent sans statut, sans droits , sans moyens de progression. C’est en vérité là le champ de labour, j’allais dire de labeur que devraient choisir nos dirigeants du sport. Je vous propose enfin d’écouter un exemple de comportement d’un dirigeant de foot qui après qu’un joueur était venu jouer dans le club de notre dirigeant en remettant ses papiers sans aucune condition pour jouer la saison avec l’équipe et gagner la confiance des dirigeants pour confirmer et réclamer une rémunération qui va avec son rendement, les dirigeants ne se soucient pas du joueur, pourtant marié et a la charge de la famille, qui était laissé à son sort malgré son assiduité et sa bonne conduite durant toute la saison, ils ne veulent pas entendre parler de négociations avec le joueur en question, pour eux, il faut qu’il continue à jouer dans les mêmes conditions (lamentables) ou alors s’il veut quitter l’équipe, il faut qu’il ramène l’équipe qui désire le prendre ou alors il doit rembourser les indemnités qu’il a touché durant la saison précédente pour avoir sa liberté, (tant pis pour toute la sueur qu’il a versé, les coups et blessures qu’il a reçu, le stress et les fatigues qu’il a enduré, c’est son problème...). Je vous laisse méditer... où sommes-nous ? Veuillez recevoir mes remerciements anticipés.
Edité le: lundi 29 novembre 2004.

il ne faut pas se décourager car le grand wydad a perdu la finale, il faut que le public soutiennet le WAC, dirigeants, staf technique et joueurs jusqu'à la fin du championnat, et aprés il faut faire le bilan, ne faisons pas l'erreur des jrads (raja) car dima dima HAAAMRA

Echos de la finale de la Coupe du Trône
Cette finale de la Coupe du Trône était celle du fair-play entre Fakher et Bonnevay qui se sont complimentés, après la fin du match.
Nous avons appris avec tristesse que Monsieur Akkari, des FAR a eu la douleur de perdre son frère. Nos condoléances les plus attristées.

Trop déçu, Ben Chrifa refusa toute déclaration après match.

Avant sa finale contre les FAR, le WAC passa la nuit d’avant match dans un hôtel avec pied à terre à Rabat avec une vue imprenable sur l’embouchure du Bouregreg.

Jarmouni fut le héros de la finale après avoir passé des moments difficiles. Fakher lui fit confiance pour la finale même si en championnat il n’a pas été titularisé car c’était difficile d’enlever le jeune Askri qui restait sur de bonnes prestations.

• Où la passion va se nicher ? En tous cas,ils ont été quelques uns à rallier Rabat à pied depuis Casablanca pour l’amour du WAC disent-ils.

De Témara, la voisine, certains ont rallié le stade en calèche, un moyen de transport comme un autre, peut-être plus romantique.

L’horloge du complexe n’a pas plus d’un tour dans son sac puisquelle se dérègla, à peine le coup d’envoi du match donné. S’il en est un qui faisait peur aux deux équipes, c’est bien l’arbitre Brahni qui l’an dernier arbitra coup sur coup, RCA-WAC et FAR-RCA avec des dégâts collatéraux pour les deux finalistes.

A peine débarqué de Tunisie, M. Brahni fut désigné pour la finale. Brahni arborait mercredi un match de la Coupe Arabe avec compagnon (4ème arbitre) Rouissi qui avait déclenché l’ire de Mendoça et du RAC.

Comme délégué du match, nos amis du GNF ne se refusent rien, puisque c’était Naciri qui officiait lors de la finale.

La solidarité des gardiens de but existe bien puisque Jarmouni et Lemyaghri se sont souhaités bonne chance avant la série des tirs au but.

Luc Nillis qui fut, il y a si peu de temps, le redoutable avant-centre du PSV et de la Belgique était parmi les spectateurs de la finale mandaté par un club belge. Il nous dit avoir apprécié la finale et la prestation des deux équipes.

Jackhy Bonnevay est un lecteur assidu de « L’Opinion », c’est lui qui le dit.

Talha, le défenseur du WAC a rechigné un peu à sortir quand Bonnevay le remplaça par Aït Laârif.

Avec les FAR, Fakher en est à sa deuxième victoire en Coupe du Trône. A chaque fois, c’était en face du WAC.

Dans un langage, plein de tact et de diplomatie, Fakher félicité par Bonnevay après le match lui répondit qu’il était « peut-être plus chanceux ».

La preuve qu’il y a un très bon esprit de camaraderie au sein de l’équipe des FAR, tous les joueurs sollicités se sont dits heureux de la prestation de Jarmouni, le tout dit spontanément.

La finale de la Coupe du Trône jouit d’un prestige certain. La preuve, un journaliste du SUN suivit le match pour son journal anglais.

ART qui diffuse des matches de notre championnat annonçait dans ses programmes la diffusion de ... RCA-WAC... après avoir annoncé la veille qu’il programmait FAR-KACM.

Revus avec plaisir, les ex-internationaux des FAR, Brazi et Hedrioui qui étaient heureux de la victoire de leur club de toujours.

Après le match, ça pouponnait fort dans les rangs des FAR, puisque Ouchla et Brazi serraient dans leurs bras, leur petit bout de chou, d’adorables petits enfants.

Une des caractéristiques de cette finale, est qu’il y avait plusieurs ex-pros avec Brazi, Zerouali, Sarsar, Bouzidi, Abrami, Meriana, Ben Chrifa.

((Salem HADARI))

Edité le: mardi 30 novembre 2004.

Coupe du Trône Finale 2003/ 2004 FAR - WAC = 0-0 ( FAR vainqueur aux tirs au but - 3-0))
Les FAR et Jarmouni, héros de la 48ème édition !
Un match FAR - WAC est de facto une très belle affiche de notre football. Quand ces deux équipes jouent une finale de Coupe du Trône, c’est bien de record de victoires dans cette épreuve qu’il s’agit avec une belle ambiance assurée. Le public ne s’y est pas trompé et le complexe sportif Prince Moulay Abdellah faisait le plein des heures avant le coup d’envoi. Avec en plus, une superbe ambiance avec un stade partagé par les sympathisants des deux clubs. Cette superbe ambiance monta de plusieurs tons dès la première minute quand Sarsar mit à profit une hésitation de Brazi pour tirer sur le petit filet mais à l’extérieur des buts de Jarmouni. Qu’à cela ne tienne, c’était la première dose d’adrénaline d’une finale qui promettait beaucoup. Mais les promesses ne durèrent qu’un temps car très vite, les deux finalistes préférèrent se reposer sur leur assise défensive, au cours d’une première mi-temps où les attaquants furent mis sous l’éteignoir.. Rares furent les velléités offensives au cours de ce premier half où on ne vit qu’une percée d’Armoumen mal terminée ou encore deux coups-francs de Ben Chrifa bien arrêtés par Jarmouni. L’essentiel du jeu se déroula au milieu du terrain avec des défenses qui veillaient au grain si bien qu’on eut la drôle impression de voir deux équipes qui évoluaient avec le frein à main non desserré ! C’est du reste l’impression qui prédominait à l’issue de la première mi-temps qui s’acheva sur une indigence offensive ambiante. Il est vrai que les défenses étaient superbement organisées mais on attendait tout autre chose des attaques ! C’était si vrai que côté supporters des FAR, on réclama sur l’air des lampions, la présence de Keddioui. La seconde période débuta d’une façon bien plus tonique avec deux équipes animées de meilleures intentions offensives. Une impression, du reste, étayée par les options offensives des deux entraîneurs qui ne tardèrent pas. C’est ainsi que Bonnevay fit rentrer Aït Laârif (Talha) et côté FAR, Fakhir fit de même avec Keddioui qui remplaça Bouzidi. Les deux équipes surtout calculèrent moins et haussèrent le rythme. Et si le score resta vierge, c’est d’abord la faute à Jarmouni et à Lemyaghri qui réalisèrent des arrêts de classe internationale ! Les deux gardiens rivalisèrent de classe en multipliant les prouesses lors de cette seconde mi-temps qui repartit sur des bases et sur un rythme bien plus relevés. Le WAC fut le premier à annoncer la couleur quand Gosso-Gosso permit à Sarsar d’hériter d’un ballon brûlant que Jarmouni annihila de façon remarquable. Les FAR ne se laissèrent guère impressionner et firent preuve également d’un bel allant offensif. C’est ainsi que sur un coup-franc bien placé, Moâtaz menaça sérieusement Lemyaghri qui dut dégager en plongeant de ses deux poings ! Le match était devenu plus vivant, plus animé puisque sur la même action le contre wydadi fusa avec une superbe passe de Sarsar à Benhalib dont le tir fut repoussé par une remarquable sortie de Jarmouni redevenu impératif. On croyait que c’était l’arrêt du match mais il y’en a eu d’autres, dans ce match dans le match, que se livraient Jarmouni et Lemyaghri ! Le gardien militaire qui avait été le héros malheureux du match de championnat allait encore confirmer quand il extirpa de sa lucarne une tête apparemment anodine de Sarsar mais qui prenait bien le chemin des filets (56ème). Le dernier quart d’heure du temps réglementaire était éprouvant pour les nerfs de par son intensité. Avec les FAR qui poussaient. C’est ainsi que sur débordement de l’intenable Keddioui ponctué d’un centre impeccable sur Armoumen, la tête à bout portant fut repoussée, on ne sait comment, par un arrêt réflexe de Lemyaghri (77ème). Le show des deux keepers est alors fabuleux et c’était la seule explication de ce score nul qui allait perdurer jusqu’à la fin du temps réglementaire. On était bon pour les prolongations qui confirmèrent l’excellente prestation des deux gardiens. C’est ainsi que dès l’entame du premier extra-time, cet état de grâce se confirma lorsque Lemyaghri alla chercher, on ne sait comment, un tir d’une fulgurance rare de Zerouali. C’était peut-être la plus belle action qui illustra cet état de grâce dans ce match à rallonge où les FAR terminèrent dans un meilleur état de fraîcheur. Les hommes de Fakher auraient pu l’emporter au cours de ces prolongations. Il n’en fut rien et l’on passa aux tirs au but. Cela débuta plutôt mal pour les FAR puisque Zerouali rata le premier tir. Sarsar l’imita mais là aussi Jarmouni s’illustra en arrêtant les envois de Mariana et d’Aït Laârif gardant son statut de héros du match jusqu’au bout ! Comme Ouchla, Benkassou et Ajeddou marquèrent, c’est bien l’équipe des FAR qui s’est succédé à elle-même en s’approchant du record du WAC. Les hommes de Fakher dont c’est le deuxième trophée avec les FAR surent mériter leur succès sans que le WAC ait franchement démérité. Mais c’était la Coupe du Trône et il fallait un vainqueur et là Jarmouni et les FAR firent tout pour mériter leur consécration.
((Salem HADARI))

Edité le: mardi 30 novembre 2004.

GNF I : 10ème journée)
RCA - WAC ou WAC - RCA :
C’est d’abord un grand derby et un patrimoine à protéger !
Qu’on se le dise ! Le derby casablancais est d’abord une fête et un patrimoine de notre football à protéger et à rendre plus festif. Il mériterait d’être protégé par tous et en particulier de ceux-là, censés d’assurer son bon déroulement, à savoir le GNF et la CCA. Or, ça n’a pas été du tout le cas lors des dernières éditions où l’on a senti un vrai malaise après chaque derby, tant l’arbitrage a tant laissé à désirer, pour n’employer qu’un doux euphémisme. Pour ne prendre que les exemples de Tahiri, Brahmi et Guezzaz qui ont fait ce qu’ils ont voulu sans que la CCA ne réagisse ! Tahiri est trop insuffisant pour ne savoir ni protéger le jeu, et encore moins les joueurs, ce qui est très grave pour un arbitre dit international. Brahmi est devenu un abonné du complexe Mohammed V où ses prestations controversées ne se comptent plus. L’an dernier, il avait arbitré consécutivement un WAC - RCA et dans la foulée un FAR - RCA qui n’ont pas laissé un souvenir impérissable au Wydad et aux FAR. Quant à M. Guezzaz, il avait faussé déjà un derby et le public se souvient d’un fameux penalty sifflé de RCA - HUSA ! Nous osons espérer que ça n’étaient que des « erreurs humaines » mais ce sont les erreurs qui vont vider nos stades, décrédibilisant notre football et nos équipes, sans sensibiliser outre - mesure le GNF et la CCA qui sont directement concernés, parce que censés défendre l’intérêt de tous nos clubs. Ce serait très grave et inconscient de perdurer ces erreurs qui finiront, à brève échance, par tuer ce grand classique dont le RCA et le WAC tirent leur meilleure affluence et leur meilleure recette de la saison. Le RCA et le WAC ont déjà vu leur moyenne de spectateurs dégringoler. Le WAC parce qu’il a été empêché d’être performant, un moment en raison d’une crise interne, mais en raison des entraves du GNF et de la CCA. Le fameux mot de Lozano n’était peut-être pas fortuit quand les prestations d’un Chourahbil et de Rouissi sont restés des « références », gardées en mémoire pas des millions de spectateurs. Quant au RCA, il a été plutôt victime de ses « amis trop encombrants » qui ne rendent surtout pas service au club. Aujourd’hui, et au titre du championnat actuel, nous osons espérer, que le derby, le WAC et le RCA repartent sur d’autres bases. Le WAC est l’actuel leader et le mérite parce qu’il assure un spectacle rare sur nos stades. Le RCA, malgré un début difficile, malgré quatre défaites, peut revenir car il dispose d’un bel effectif et peut-être de la plus belle équipe du championnat, bien qu’en football seule la réalité du terrain compte. La réalité du terrain, c’est tout qu’on voudrait voir sur nos terrains et lors de notre derby - patrimoine à l’exclusion de toutes interférences qui ont déjà trop miné notre football L’oublier encore une fois, ce serait porter un autre coup fatal à notre football qui n’en a que trop souffert au moment où il a commencé à relever la tête.
((HADARI Salem))

Edité le: vendredi 3 décembre 2004.

Le bon voisinage
Un Raja qui reçoit et qui vient de se séparer de son entraîneur ; un Wydad certes leader et qui reste sur une défaite amère en finale de la Coupe du Trône (Ah ce mauvais style de jeu avec de longues balles signées les Louissi, Benchrifa, Mariana en direction du duo Ben Halib, Sarsar... . La rentrée aussi des joueurs dits « OULAD L’FARQUA », les Chemseddine, Khamma, Aït Laârif mais qui n’apportèrent rien de nouveau... ) une différence de 7 points qui séparent les deux clubs. Une « hégémonie » sur la ville, de l’enjeu avec des calculs tous terrains ; c’est dans ce contexte que se présente le derby et pour les uns le match se présente à... 3 points et uniquement 3 points, pour le reste et ils sont beaucoup à voir autrement « une victoire sur le voisin leur suffit... ! », « on » respecte les... avis mais on croit savoir que c’est une mauvaise analyse, un titre de champion du Maroc se joue et se dispute sur 30 matches. Enjeu du derby : beaucoup d’entraîneurs avaient perdu leurs places, des joueurs qui sautent (cas du Wydad l’année écoulée avec le limogeage des Boujemaâ, Kaoutar et Bencheïkh...) Des dirigeants malmenés, de la casse autour des... bus, des actes de vandalisme ; non, le derby ne doit pas sortir de son cadre purement sportif. On va au stade pour faire la fête, non pas insulter x ou y se défouler ; il y’a mille manières pour le faire et on doit de le faire avec civisme. Le Wydad et le Raja en concentration respectivement à El Jadida et Settat, il ne faut pas croire qu’il y’a le feu aux complexes Mohammed Ben Jelloun et Raja Oasis, non simplement que le cadre est meilleur. Une ville qui « s’enflamme », c’est certain, il y’a l’envie de gagner et c’est légitime ; maintenant c’est aux acteurs (les 22 joueurs) de nous fournir pour dimanche prochain du bon spectacle. La sortie du Marshan (Bonjour à Alain Fiard) comme celle négative des Wydadis dimanche dernier sont à oublier. Raja et Wydad, locomotive du football national ; on verra.
((Regragui Nourreddine))

Edité le: vendredi 3 décembre 2004.

L’HUMEUR)
Au derby !
Entre le classique, le classico ou le « Klassiki », la marge de progression du derby WAC-Raja ou vice-versa est encore énorme. C’est dire que ce match à « haut risques » ne laisse aujourd’hui personne indifférent au point où certains ont poussé l’effronterie, jusqu’à le comparer au Barça-Réal, mais dans une version « Beldie ». C’est vrai qu’on peut à l’infini s’amuser à lui chercher des comparaisons et des exemples, mais ce match ne ressemble à aucun modèle répertorié dans la planète foot et dans la galaxie. Il n’y a qu’à voir cette « ligne de démarcation » située de l’autre côté des tribunes, et qui sépare les supporters des deux camps pour comprendre que tout est fait pour que les esprits chauds soient séparés les uns des autres par un « man’s land » de plusieurs dizaines de mètres. Il ne manque plus que les casques bleus de l’ONU pour boucler la boucle d’une zone appelée vulgairement « pelouses ». C’est à se demander si les rencontres sportives sont réellement censées être des après-midi et - accessoirement - des soirées de fraternité,d’amitié et de réconciliation sportive. C’est vrai que cette catégorie de bipèdes habituée de par sa nature à se frotter au soleil, aux intempéries et de par son comportement aux forces de l’ordre, n’a jamais fait mystère de son pouvoir de transformer le stade et ses annexes en chaudron et le mettre à feu à sang, mais de là à laisser cette portion de gradins désertes, il n’y a qu’une marche qu’il ne fallait pas franchir, puisque cela donne une image négative de la pratique sportive dans notre pays. Que penserait de nous Joseph Blatter, patron de la FIFA, s’il arrive à voir le match à la télé ? Il ne reconnaîtrait plus ce derby feutré, aseptisé et parfumé au « aânber » auquel il avait assisté, il y a quelques temps encore. Et si on n’avait d’autres choix pour séparer les supporters , pourquoi ne pas louer cet espace vide et servir comme présentoir ou emplacement pour des annonceurs qui voudraient y placarder leurs messages ou leurs produits et truster à l’occasion quelques subsides ? Il est illusoire de croire que ceux qui n’ont pas l’habitude et les moyens - parfois les deux - de se payer une place dans les tribunes, ne sont que des parasites . Qui sait ? Dedans il doit bien y avoir ce « mashkout » qui a décodé le TPS.
((Mohamed AMZIL))
l'opinion le: jeudi 2 décembre 2004

Raja-Wydad : Le match des supporters
Bien que le traditionnel derby casablancais Raja-Wydad ne soit prévu que dimanche prochain, les supporters des deux équipes ont déjà commencé les échauffements sur le net.

"Nous sommes les meilleures, le WAC même s’il est premier, n’a jamais convaincu avec son style de jeu » dixit Abdeljalil sur le site des supporters verts dimadimaraja.com. Mais non ! répond younes11_laafoui sur le site des supporters rouges Wydad.com : « le raja a aussi une mauvaise situation a gérer... jusqu’à maintenant pas d’entraîneur et plusieurs conflits au sein du comité… ».

Sur les deux sites, les fans casablancais s’amusent à constituer leurs équipes idéales et même exposer leur propre tactique de jeu. On ne sait pas si les entraîneurs vont tenir compte de ces échanges mais on a été agréablement surpris par la pertinence des analyses.

Bien entendu on n’échappe pas aux projectiles (numériques) et autres noms d'oiseaux échangés entre les frères ennemis. Ainsi, sur wydad.com les rajaouis sont relégués au rang de Jrads (criquets). Pour répliquer les forumistes de dimadimaraja.com ont choisit le Wazz (Canard) ou pour enfoncer encore plus le clou Wazzates (Waz au féminin).

Le match du dimanche quand à lui n’a pas été oublié : la mobilisation est de mise chez les deux camps, chacun essaye de concourir pour remplir sa moitié de stade. Et pour le faire, il y du tout ... Comme cette laconique phrase trouvée sur dimadimaraja.com « Le Raja compte sur ses nombreux et valeureux supporters pour être nombreux à venir encourager leur équipe et ainsi faire de cet événement une grande fête. » . Du côté Wydad on joue plutôt sur les émotions « Je veux voir le plus possible de Wydadis au stade. » dit Kadouri, ou plus fort encore, cette sommation de wydadils « ceux qui ne feront pas le déplacement ne doivent pas s'estimer heureux. Moi si j'étais au Maroc je n'aurais raté ce match sous aucun prétexte. ».

Quand à l’issue du match, chaque camp, à ne pas s’en douter, crie victoire. Pour Raja-OCS : « La victoire est sans doute rajaouie ». Wydadils ne partage pas, bien entendu, cet avis «On va gagner inchallah … même pas la peine de penser à la défaite. ». On saura qui des deux a raison dimanche prochain au coup de sifflet final.

Le mot de la fin ? Que les supporters du raja nous excusent nous n’avons trouvé de mieux que ces mots de exeptionnelle_wydadia : « Je souhaite un beau match avec beaucoup des belles occasions et surtout le fairplay. C’est le football casablancais qui gagnera à la fin. ».

source Maroc-football.com 03/12/2004

WAC-Raja : un derby show, sous un ciel pluvieux

Les deux éternels « frères-ennemis » se retrouvent pour la 97e fois dans le cadre du traditionnel derby casablancais. Raja et Wydad en découdront au grand plaisir des férus du ballon rond. Plus que jamais le derby s’annonce passionnant. Et pour cause...

Les deux éternels « frères-ennemis » se retrouvent pour la 97e fois dans le cadre du traditionnel derby casablancais. Raja et Wydad en découdront au grand plaisir des férus du ballon rond. Plus que jamais le derby s’annonce passionnant. Et pour cause, aucun protagoniste n’est près de donner la moindre concession.

Le Raja et le Wydad de Casablanca s’affrontent, dimanche 5 décembre au Complexe Mohammed V, pour le compte de la 10e journée du Championnat du Groupement national de football d’élite (Gnfe-1). Lire aussi :
Tournée royale en Amérique Latine : arrivée de SM ...
Dossier: présidentielle palestinienne
WAC-Raja : un derby show, sous un ciel pluvieux
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Mariage blanc : « paye-moi 30.000 DH et je t'épouse ...
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Sous un ciel pluvieux, cela ne devrait pas faire l’objet d’importance quelconque. Il pleut partout. Sans aller jusqu’à rappeler à la mémoire des nostalgiques Georges Chelon et sa mémorable chanson. Il n’empêche. Quand ça pleut, les pelouses en souffrent.
Et il est à craindre que les pluies que sont abattues ces derniers jours sur le pays, affectent l’étant de la pelouse.
Souvent, c’était le cas.

Ce derby est d’autant plus important qu’il mérite de se jouer dans des conditions tout simplement bonnes, plus favorables. Et pour cause. Les deux équipes ambitionnent de remporter le sacre de cette saison. Le Wydad compte 7 points d’avance sur le Raja. Donc, c’est un bras de fer attrayant et qui promet…

Le programme de la journée
Forces Armées Royales-Kawkab de Marrakech
Demain (15h)
Raja de Casablanca-Wydad de Casablanca
Olympic de Safi-Olympic de Khouribga
Association sportive de Salé-COD Meknès
Mouloudia d'Oujda-Jeunesse Al Massira
Moghreb de Fès-Tihad de Tanger
Chabab de Mohammedia-Tihad de Touarga
Hassania d'Agadir- Tihad de Khemisset
source menara.ma le 4/12/2004

Raja/WAC : le derby casablancais sous le signe du rattrapage
Le Raja et Wydad disputeront à l'occasion du classique derby, dimanche prochain, un match de "rattrapage" pour panser leurs plaies et les trois points synonymes de l'échappée solitaire du wydad ou de retour dans le sillage du leader pour le Raja.

Sur les nuages en championnat, le wydad veut mettre à profit cette sortie pour oublier sa défaite en finale de la coupe du trône, cette "secousse" brutale pour le mental des joueurs. En effet, "frustrés" d'avoir laissé échapper de si près le prestigieux trophée pour la deuxième année de suite, les rouge et blanc tenteront de réagir afin de consolider leur confortable pole position et entretenir cette aisance de conquérant qu'ils commencent à afficher.

C'est affligeant de perdre sur des tirs au but qui tiennent à peu de choses mais à beaucoup de chances. "Nous allons réagir et digérer" ce coup de sort, a déclaré à la MAP l'entraîneur du Wydad Jacky Bonnevay qui espère que d'ici dimanche ses joueurs puissent "récupérer physiquement et mentalement" et surtout que Louissi se rétablisse rapidement pour être de la partie. Lire aussi :
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Jamais le classement des deux équipes n'a été déterminant dans l'issue du match. Au contraire, Pour les deux équipes, qui se préparent "normalement" loin de Casablanca, ce duel réunissant un "concentré" de vedettes a pour toile de fond la suprématie footballistique locale et nationale. Il sera celui de la confirmation ou de la déception surtout pour le Raja qui, en cas de défaite, doit entamer une éreintante course poursuite pour réduire l'énorme écart et remonter aux premières loges. Au Raja d'aller chercher la victoire.

Submergé depuis des semaines sous le poids de la contestation du public précipitant le départ de l'entraîneur Alain Fiard, les verts miseront sur l'offensive et sur leur fer de lance Bidodane qui reprend après une longue période d'inactivité.

Bien que le classement soit encore insoumis aux incertitudes, les diables verts, qui ont perdu de leurs abondantes verves, sont condamnés à vaincre et convaincre pour ramener la sérénité et la quiétude autour de l'équipe.

M'hamed Nejmi, directeur sportif appelé à la rescousse pour maintenir à flot le bateau du champion en titre, est confiant sur la réaction des joueurs qui ne veulent plus "dériver" et cherchent à éviter l'effondrement.

La ville retient son souffle

Certes, ce classique enflamme toute la ville sinon tout le Maroc d'autant plus que le classement des deux formations ajoute plus de piment à ce choc mais il reste un match "normal" qui vaut simplement trois points comme les autres d'ailleurs et ne constitue qu'une étape du long exercice de trente journées.

Ce derby mettra en parenthèse les autres rencontres sans toutefois les occulter complètement. Les FAR, profitant des vents favorables, partent en quête du succès en recevant la lanterne rouge (KACM) et du coup de pouce pour relancer cette continuité qui leur a fait faux bond depuis quelques journées.

Le précédent leader, le CODM, encore "fragile" pour assurer la constance dans les résultats évoluera sur la rive gauche du Bouregreg tout en ayant l'oeil tourné sur Casablanca. Son dernier déplacement lui a coûté le fauteuil de tête et tentera de se révolter devant l'AS Salé pour rester dans le sillage du Wydad.

Le Mouloudia Oujda, aux antipodes de ses résultats de la saison écoulée, connaît un indéniable coup de mou et compromet en partie son avenir chez l'élite. Face à la Jeunesse Massira, les Oujdis n'auront pas droit à l'erreur s'ils désirent s'abstenir de jouer au foot calculette à la main.

Dans une situation délicate identique, le Hassania d'Agadir, qui cherche toujours un entraîneur, est en mal de résultats depuis un mois en glanant trois points sur les douze possibles. La venue dans la capitale du Souss des Zémmouris de Khémisset, nullement mieux lotis, sera l'opportunité pour le double champion du Maroc de revivre les joies des victoires. Avec un surprenant neuf sur neuf, l'Olympique Safi est avec le Wydad les seules formations à avoir fait le plein des points lors des trois dernières journées.

Le nouveau promu aura à c ur, l'ambiance aidant, à continuer de surfer sur cette lancée en recevant leur homonyme de Khouribga.

Menara (1/12/2004)

RCA - WAC : Un « big » match où l’intendance doit suivre
La dixième journée sera marquée par le grand derby casablancais qui est sans conteste, la plus grande affiche du lot. De ce RCA-WAC, on attend une grande organisation et un bon arbitrage, deux choses devenues très difficiles à réaliser ces dernières années. De ce derby, on attend surtout un grand match de deux grandes équipes qui doivent bien ça à leur public et à tout le public marocain. Le WAC est leader du championnat et le RCA champion sortant, autant dire que le public est en droit d’exiger un bon match de deux équipes que le derby, en général, transcende. Le Wydad doit une revanche à son public après sa finale perdue. Pour espérer être meilleur que lors de la finale, Bonnevay devra jouer avec des lignes moins coupées de leurs bases, tant on a vu les Sarsar, Madihi ou Benhalib isolés avec une défense solide mais qui a balancé à qui mieux mieux. Du reste, le coach wydadi avait conscience de ces lacunes que le milieu du terrain n’a pu combler, surtout qu’il n’était composé que de récupérateurs, du moins lors d’une grande partie de la finale. Depuis le WAC aura digéré sa fatigue et son insuccès et de toutes façons, le Wydad doit à ses supporters un grand derby. Ce sera également l’aspiration du RCA chez qui Nejmi sera sur le banc. A notre avis, c’est un super atout, car l’entraîneur (intérimaire ?) du RCA connaît tous les arcades et tous les côtés du football casablancais. Si l’on est un qui connaît la valeur des joueurs rajaouis et de leurs potentialités, c’est bien Nejmi qui connaît aussi les forces et faiblesses du Wydad. Nejmi est un enfant de la balle et saura tirer le meilleur parti de ces magnifiques joueurs que sont Mesloub, Mesbah ou autre Aboucherouane qui sont aptes à faire basculer le derby. En un mot, ce RCA-WAC a tout pour qu’il soit un grand match à condition que ne se répètent pas les errements du passé relatif à l’arbitrage. Aussi envahissant qu’il soit, ce derby n’est pas le seul match de cette journée. On suivra, par exemple,
l'opinion Salem HADARI le: dimanche 5 décembre 2004.

symphonie en Vert et Rouge
Le Raja et le Wydad de Casablanca ont ranimé la flamme et réconcilié le public avec son sport favori. Le traditionnel derby entre les deux éternels « frères-ennemis », qui s’est soldé par un nul (1-1) somme toute équitable, a tenu toutes ses promesses.

Le Raja et le Wydad de Casablanca ont ranimé la flamme. Et réconcilié le public avec son sport favori. Le traditionnel derby entre les deux éternels « frères-ennemis », qui s’est soldé par un nul (1-1)- somme toute équitable-, a tenu toutes ses promesses. Un hommage est à rendre aux supporters des deux formations.

Le match au sommet de la 10e journée du Championnat de première division du Groupement national de football d’élite (GNFE-1), s’est soldé par un nul de 1 partout. Le Raja et le Wydad de Casablanca n’ont pu se départager. Ce sont les Rouges qui ont été les premiers à mener à la marque dès la 1ère minute par le biais de Talha avant que Mesloub n’égalise pour les Verts. Lire aussi :
La culture de changement, l'expérience du Maroc
Week-end sanglant en Irak
Raja-WAC : symphonie en Vert et Rouge
SMSI : Déclaration de Marrakech
Mariage blanc : « paye-moi 30.000 DH et je t'épouse ...
Au Maroc, la campagne crée plus d'emplois que la ville ...

Engagement physique. Plusieurs matchs dans le match. Des duels sans merci. Des passes courtes et longues. Des dribbles. Des tacles. Des tirs lointains. De jolies combinaisons… Tout y était pour que ce 97e derby casablancais tienne ses promesses. Les publics, venus nombreux pour encourager leurs équipes, ne sont pas restés sur leur faim.

Avec une constellation de stars, sans doute les meilleures du championnat national, le spectacle était au rendez-vous. Et il importe au passage de féliciter les associations des supporters des deux équipes. Jamais le public casablancais n’a été aussi bien encadré et «managé» comme ce fut le cas dimanche. Ce qui a laissé dire au conseiller technique de la première chaîne, l’entraîneur Youmir : « Maintenant, on n’a plus honte d’aller aux stades de peur d’entendre des mots qui font rougir. »

Le football marocain en deuil

Les résultats des autres matchs ont été conformes à la logique. Le plupart des équipes, qui jouaient at homme, se sont imposées. Au total, 18 buts ont été inscrits dans 8 rencontres, soit une moyenne de plus de deux buts. Somme toute une bonne moyenne.

Le fait saillant de ce week-end est le décès de l'international et joueur de l'équipe des FAR, Hicham Zerouali suite à un accident de la circulation.
La veille, le défunt a offert à son équipe les trois points de la victoire face au Kawkab de Marrakech.
Une victoire qui a permis à l’Asfar de réduire l’écart des points la séparant du leader le WAC.

L’autre belle affaire de la journée a été réalisée par l’Olympique de Safi en net regain de forme après un mauvais début. Les Safiotes ont disposé de l’autre Olympique (de Khouribga) sur le score sans appel de 3-1. Au grand bonheur de leurs inconditionnels. Et au grand plaisir du coach Amri, lequel demandait « un peu plus de temps » pour mettre au point un groupe solide et compétitif. Sans doute ce succès a-t-il fait taire ses détracteurs.

Bonne opération du Moghreb de Fès vainqueur de l’Ittihad de Tanger, en dents de scie.
C’est le cas également du Chabab de Mohammédia qui est venu à bout, non sans difficulté, du Tihad de Touarga. Après un remarquable début de saison, l’équipe entraînée par l’ex-international Abderazak Kheiri, commence à dégringoler dans le classement.

Les résultats de la 10e journée
Forces Armées Royales-Kawkab de Marrakech : 2-1
Raja de Casablanca-Wydad de Casablanca : 1-1
Olympic de Safi-Olympic de Khouribga : 3-1
Association sportive de Salé-COD Meknès : 2-1
Mouloudia d'Oujda-Jeunesse Al Massira : 0-0
Moghreb de Fès-Tihad de Tanger : 2-1
Chabab de Mohammedia-Tihad de Touarga : 2-1
Hassania d'Agadir- Tihad de Khemisset : 0-0

Classement
1.Wydad Casablanca : 21 points
2.FAR : 17 pts
3. CODM Meknè : 16 pts
. Jeunesse Massira : 16 pts
5. Chabab Mohammedia : 15 pts
. Olympique Safi : 15 pts
7. Raja Casablanca : 14 pts
78. Union Touarga : 13 pts
. AS de Salé : 13 pts
. Moghreb Fès : 13 pts
11. Olympique Khouribga : 12 pts
12. Ittihad Tanger : 11 pts
. Ittihad Khémisset : 11 pts
14. Hassania Agadir : 10 pts
15. Mouloudia Oujda : 9 pts
16. Kawkab Marrakech : 4 pts

Prochaine journée
Olympic de Safi-FAR
Kawkab de Marrakech-Association sportive de Salé
CODM de Meknès-Mouloudia d’Oujda
Jeunesse de la Massira-Raja de Casablanca
Wydad de Casablanca-Moghreb de Fès
Ittihad de Tanger-Chabab de Mohammédia
Union Sportive de Touarga-Hassania d’Agadir
Olympique de Khouribga-Ittihad de Khémisset

Classement des buteurs
- 5 buts: Mohamed Laâroussi Dlimi (JSM)
-4 buts: Ahmed Fatihi (HUSA), Rafiq Abdessamad (OCK), Khalid Bakhouch (IZK), Didier Klipa (CODM)
3 buts: Boustani (UTS), Sarsar et Bnechrifa (WAC), Doughlas (MCO), Ousmane Diop (IRT), Bouhssous (ASS), Mrabeh (UST), Mabrouk (ASS)
2 buts: Benhalib, Madihi, Louissi (WAC), Aboucharouane, Masloub, Jabil (RCA), Khadouri (OCK), Jouia, Allali (OCS), Arsalane (JSM), Kabli, Borji (ASS), Benkassou (CODM), Arrafi (SCCM), Benmouossa (IRT), Boukmouch (HUSA), Hassai, Harari (MAS), Ajddou, Armoumen et feu Hicham Zerouali (FAR).
www.menara.ma le 5 décembre 2004

Le Wydad reçoit en amical l’Olympique Marseille Ce soir au Complexe Sportif Mohammed V)
Pour le plaisir des yeux
Ce Wydad - Olympique Marseille, on le voulait dans un autre contexte ; un temps frais mais aussi et surtout des résultats techniques encourageants chez le Wydad, pas en cette période de « crise » où les coéquipiers à Abrami viennent de laisser des plumes par 2 fois, à Laâyoune et Benzeke.
Passage à vide certes chez les rouges, mais quand vous avez un Barthez et d’autres vedettes du football français devant vous, chez vous à Casablanca, le déplacement devient attirant et on oublie tout. Des joueurs Marseillais professionnels à ... 1000 (mille) % face à un grand club comme le WAC au statut amateur mais avec des joueurs indirectement « pros », la balance donne les Marseillais favoris et on connaît dans ce sens la rigueur des clubs européens ou Sud Américains qui ne font pas de différence entre un match amical ou officiel.

Des Marseillais, 3ème du championnat français, repris par le coach Troussier que le public marocain connaît très bien (il était indiqué pour prendre les destinées de l’équipe nationale ; mais...), les Olympiens donc face à l’enthousiasme et « talent » d’un certain Aït Laârif, missiles à Benchrifa, sens du but chez Sarsar, expérience à Abrami ... Jackh Bonnevay voudrait dire à ses collègues français que le Maroc, terre qui a donné les feu Larbi Ben Barek, Abderrahman Belmahjoub, Tibari, Tatum, Zhar etc ; oui, il y a de la matière brute et que s’il est là au Maroc c’est pour apporter cette touche du savoir faire français doublée de ce que les tricolores ont de bon, c’est-à-dire le volet formation avec un grand F. Wydad - Olympique Marseille, c’est ce soir à partir de 19h au complexe sportif Mohammed V.

A signaler que pour le lever de rideau, artistes et journalistes vont se retrouver autour d’un ballon.

Gala et spectacle, tout le monde est invité.

Nourreddine REGRAGUI
source www.lopinion.ma du 12/02/05

Réouverture du complexe sportif Mohammed V
Etat du gazon : Un léger mieux, jouable et verdâtre mais aussi tributaire de ... dame météo
L’espace « ex-stade d’Honneur » très mal exploité
Fermé comme c’est la tradition, le complexe sportif Mohammed V réouvrira ses portes en ce dimanche 4/12/2005 à l’occasion du derby WAC/RCA.

Des travaux de grande envergure, il ne faut pas trop y croire, on a suivi le même schéma classique avec arrosage le jour ... sic ! Implantation du gazon dit sauvage ici et là, de la terre végétale semée dans les endroits les plus critiques (joueurs, attention à vos chevilles) et puis, c’est vrai, pour cette fois-ci, un combat a été mené contre cette vermine/parasite qui vient ronger et bouffer de cette précieuse plante (gazon) ; les bidons de traitement anti-insecticides ont trouvé finalement la bonne destination. Une pelouse jouable, elle est surtout tributaire de dame météo, une canalisation et un système de drainage complètement bloquées, infonctionnelles, soyez certain qu’aux premières gouttes de pluies, les Alloudi et Louissi vont se retrouver sur un ...marécage.

L’espace complexe sportif Mohammed V ; c’est peut-être l’occasion d’ouvrir une grande parenthèse et dire qu’il est très mal exploité ; on ne sait pas ce qui ce passe ici la nuit, mais pour nos petites visites ; on a eu l’occasion de constater qu’aux niveaux des constructions - guichets - le lieu est un rassemblement de quelques SDF (chamcaras) et autres bestioles errantes qui trouvent refuge la nuit.

Des espaces sous forme de petits terrains goudronnés vagues et des jardins jaunâtres, ça existe aussi, moi personnellement, je vois ici naître les musées et boutiques Wydad et Raja ; (ce n’est pas de la discrimination pour les autres clubs casablancais, mais il y a des priorités puisées dans la célébrité, popularité, l’historique, etc).

L’espace de l’ex-Stade d’Honneur situé au centre ville, c’est de ... l’or, il y a mille et une façon d’animer le coin et de l’exploiter à bon escient, on suivra l’exemple du Dernabeau, le Nou Camp, l’Arena d’Amsterdam ou tout juste chez nos voisins Tunisiens et Egyptiens.

Le Stade d’Honneur patrimoine de la ville, fonctionnel un jour sur sept (le dimanche), c’est démodé et il y a comme de la paresse et de la non volonté à aller de l’avant.

le WAC sur la bonne voie
Le Wydad de Casablanca a été sacré champion d’automne. Mais au-delà de ce titre symbolique, il importe de souligner la régularité, la constance et la discipline dont a fait montre, au cours de cette saison, le club le plus prestigieux du Royaume.

Le Wydad de Casablanca a battu samedi à Meknès le CODM sur le score de 1-0, dans un match comptant pour la 15e journée du championnat de 1ere division Groupement national de football d'élite (GNFE-1).

Grâce à cette victoire le Wydad, solide leader du championnat depuis le début de la saison, conforte sa place en tête du classement. Il remporte également le titre symbolique de champion d’automne.

Le parcours des Rouge et Blanc durant cette première moitié du championnat est plus que satisfaisant. Les protégés de l’entraîneur portugais José Romao totalisent 31 points.
En 15 rencontres, ils se sont imposés 9 fois. Ils ont concédé 4 nuls et subi une seule défaite (face au Raja).
Un bilan somme toute positif et qui augure bon de la suite de la compétition.

Le club le plus titré du Royaume (15 titres de championnat et 9 coupes du trône) a connu ces dernières années une longue traversée de désert, avec de multiples problèmes souvent extra-sportifs et qui ont déstabilisé le club.

Le dernier sacre du WAC remonte à 1993. Beaucoup, dira-t-on. Surtout pour un club ambitieux et qui dispose d’une grande assise populaire et de l’un des meilleurs complexes sportifs d’Afrique (le complexe Haj Benjelloun).

Et il est fort regrettable que le Wydad, locomotive du football national, soit un STF (Sans Terrain Fixe), obligé de jouer loin de ses bases après la fermeture du Complexe Mohammed V.

Mais les Rouge et Blanc, bien que condamnés à évoluer loin de leur public, ne se sentent pas esseulés. Car ce public wydadi suit son équipe là où elle évolue et ne lésine pas sur les moyens pour l’encourager et la soutenir.

Il importe dans ce sens de rendre hommage à l’Association Rouge et Blanc qui encadre le public et dont le travail d’organisation, faisant de chaque sortie de l’équipe une fête footballistique, mérite de servir d’exemple.

Voilà, donc, le WAC, qualifié pour les quarts de finale de la très lucrative Ligue arabe des champions, qui est en passe de renouer avec les succès d’antan. Des succès réalisés, sous la houlette de grands hommes qui ont pour nom Haj Benjelloun Touimi et Abderazzak Mekouar (pour ne citer que ces deux monuments ) et avec des joueurs au talent immense.

Mais Dieu sait que le grand WAC n’a jamais souffert du manque d’hommes de grand calibre. Mais il arrivait souvent que des hommes soient à l’origine de son malaise et ses déboires, de ses heurts et malheurs. Ces hommes à l’égard desquels on peut reprendre cette boutade de Bernard Tapie quand on l’a interrogé sur la cause des malheurs de l’OM :
«Vous savez, a-t-il dit, le problème de l’équipe c’est qu’il y a beaucoup d’étrangers. Etrangers au foot.»
Menara : 07 Janvier 2006

08/01/2006
Foot -MAR : Le W. Casablanca champion d'automne

Le club du Wydad a remporté le titre symbolique de champion d'automne du Maroc après avoir battu à Meknès, l'équipe locale (1-0), lors de la 15e journée. Le Wydad Casablanca dispose de quatre longueurs d'avance sur FAR Rabat.

l'equipe.fr