Les Interviews

Jacquy Bonnevay, entraîneur du Wydad : «Notre groupe a trouvé une dynamique de progression» Depuis quatre mois qu'il est à la tête de la direction technique du Wydad, Jacquy Bonnevay s'est particulièrement mis en évidence en insufflant une remarquable dynamique au sein d'un groupe qui, une décennie durant, naviguait entre le doute et l'incertitude, ce qui l'avait privé d'un titre de champion qui, jadis, était souvent de son ressort. Le jeune technicien français, dans la discrétion, a rendu aux “ Rouges ”leur âme et leur enthousiasme et fait d'eux des prétendants légitimes au sacre final. Ceci, sans omettre, les qualifications pour la finale de la Coupe du Trône et pour le second tour de la Ligue des champions arabes – Entretien

Q : D'abord, qui est Jacquy Bonnevay ?
R : Entraîneur de profession, 43 ans, marié, père de 3 enfants. Ancien joueur de Sochaux, Marseille, Nice et le Havre.
En Sélection, j'ai porté le maillot des Tricolors toutes catégories sauf chez les A. En tant qu'entraîneur, je fus adjoint à Nancy puis entraîneur de Beauvais et de Troyes .

En quatre mois, qu'estimez-vous avoir apporté à l'équipe ?

Tout au début, je me suis rendu compte qu'il y avait un effectif très limité au niveau de la qualité. Connaissant bien le Wydad pour l'avoir rencontré avec Sochaux en amical en 1979 à Casablanca, je savais que l'équipe, réputée sur le plan continental et même international était loin de ses réelles ambitions.

J'étais par conséquent déçu par le niveau de jeu développé. Pour réussir le challenge pour lequel j'avais été engagé, il fallait absolument recruter. Sur ce plan là , le président El Manjra a été fort compréhensif .

Ainsi notre effectif s'est enrichi par l'arrivée de Sarsar et Marianna ainsi que par le retour de Ben Chrifa et Abrami. D'autres joueurs qui n'avaient plus rien à faire au Wydad et dont l'état d'esprit était contraire à ce que j'attendais du groupe sont partis. Ceux auxquels je ne pouvais assurer une place de titulaires ont été prêtés à d'autres clubs.

Parallèlement au chantier de l'effectif, je me suis attelé à instaurer la discipline et un climat propice de travail, ce qui n'était guère facile au début. Mais progressivement, nous avons construit le “ puzzle ”. Et les résultats, Dieu merci, sont là. Outsiders, en début de saison, nous sommes devenus favoris de l'actuel championnat.

Vous bataillez sur trois fronts : Championnat, coupe du Trône et Ligue arabe. Estimez-vous avoir un effectif capable de gérer au mieux ces trois objectifs et quelle compétition allez-vous privilégier ?

Nous allons essayer d'aller le plus loin possible dans ces trois compétitions et tout gagner. Mais il nous faut encore un ou deux autres attaquants et un milieu offensif pour être encore plus compétitifs car, je l'avoue, en attaque nous sommes “ justes ”. Cela se fera durant le prochain mercato . J'ai la promesse du président El Manjra.

La finale de la Coupe du Trône, dimanche prochain, comment l'envisagez-vous ?

D'abord, nous devons représenter dignement le football marocain lors de cette grandiose fête. Aussi bien mes joueurs que ceux des FAR doivent être irréprochables sur le point de vue fair-play. Ensuite, en ce qui concerne le résultat, il va de soi qu'aussi bien les joueurs du WAC, le public que moi et mon assistant José Pinot seront heureux de remporter ce prestigieux trophée.

Et le prochain derby contre le Raja ?

Ce ne sera pas facile d'autant que nous aurons disputé quatre rencontres en l'espace d'une quinzaine de jours puisque nous avons joué le championnat contre le MCO avant d'aller rencontrer Hussein Dey à Alger. Demain, nous jouerons la finale de la Coupe du Trône avant d'affronter le Raja le 4 décembre. Néanmoins, j'ai bien préparé mes joueurs en leur faisant une rotation, ce qui a fait que tous ont disputé des tranches de matches pour être compétitifs.

Ainsi Khana, Bahafid, Chamseddine ou Oumansour sont prêts à défendre nos couleurs. Notre effectif, dans son ensemble, est concerné par ces échéances car je donne la priorité aux performances et à la forme du moment des joueurs et non aux joueurs en tant que tels.

Q : Que pensez-vous du niveau du championnat marocain ?

R : Un niveau honorable auquel manque quelques petits ingrédients pour atteindre une autre dimension. Comme par exemple une concertation mensuelle entre les entraîneurs du championnat national pour discuter des problèmes qui entravent leur travail. Personnellement, j'ai déjà eu des contacts fructueux avec l'entraîneur national Baddou Zaki ainsi qu'avec Jawad Milani, Raoul Savoy et Fethi Jamal.

Les téléspectateurs ont découvert votre talent de commentateur de télévision…
En effet, j'étais consultant de France Télévisions pendant longtemps et j'ai ainsi commenté 40 rencontres dont notamment des matches du Mondial 98. Ce fut une expérience enrichissante.
le matin du 26/11/2004

vous pouvez lire l'interview de menjra sur le nouveau site : www.wydad.info
voici le lien
http://www.wydad.info/francais/invite-special-menjra.htm

J. Bonnevay, entraîneur du Wydad, à cœur ouvert

. On a été mal servi par le calendrier

. Nos internationaux juniors sont revenus blessés et exténués

. On cherche à constituer un effectif digne du grand Wydad

. On a progressé mais on a des difficultés à maintenir cette progression

. Mon objectif : Que le Wydad retrouve ses lettres de noblesse

. Le match de Benzerte : Déterminant

Jacky Bonnevay, entraîneur du Wydad, est en train de chercher la potion magique, celle qui permettra au Wydad de retrouver son statut historique.

En arrivant au Wydad, il s’était vite inquiété de l’état des ressources humaines du groupe. Il a même souhaité partir à un certain moment.

L’effectif dont il venait d’hériter, souffrait d’un évident déficit aussi bien au niveau de la qualité que de la quantité. Il est resté, pourtant, pour soulever le défi. Des efforts, par la suite, ont été entrepris de façon à renouveler l’effectif. Aujourd’hui, il semble qu’il y ait une certaine progression. Mais cette progression n’est pas constante et irrégulière. Jacky Bonnevay en est conscient. Il tente en collaboration avec son assistant José Pinot de trouver une solution, le jour où ils la trouveront, espérons pour les Wydadis qu’il ne sera pas tard de concrétiser le rêve qu’ils ne cessent de caresser depuis qu’ils sont leaders du championnat actuel. Nous avons rencontré Jacky Bonnevay qui a bien voulu répondre à nos questions.

En voici les grandes lignes :

Q : Tout d’abord, quelques minutes juste après la défaite du Wydad face à la JSM, quel est votre commentaire à chaud ?

R : Beaucoup de circonstances ont fait qu’on a eu beaucoup de mal à produire un football cohérent et efficace. Notre gardien s’est blessé aux doigts lors de l’échauffement.

Essaïdi au bout de 10 minutes avait mal au dos et a été contraint de céder sa place. Pouissi n’était pas dans de meilleures dispositions non plus. Il y a eu par la suite le premier but qui nous a perturbés. Athlétiquement, on n’a pas été bon. On n’a pas été bon dans les duels non plus. Sans oublier le fait qu’on a pris beaucoup de coups sans être protégé par l’arbitre face à une équipe très agressive. Les joueurs de Laâyoune ont fait preuve de beaucoup de détermination et ont produit un très bon match. Je les félicite pour cela et j’espère qu’ils auront la même agressivité face aux autres équipes. L’équipe de Laâyoune nous a été supérieure en fin de match. Toutefois, si on veut vraiment être catalogué parmi les bonnes équipes, tout ce dont j’ai parlé comme handicap, on doit être en mesure de l’intégrer et d’en venir à bout et d’en faire un point fort. On doit être capable de faire face à tous ces problèmes. Cela fait partie de nos objectifs.

Q : On a l’impression que le Wydad est en train de connaître une baisse de régime après ses dernières bonnes prestations ?

R : On était sur une bonne série mais on a été mal servi par le calendrier. On a joué à midi trente à Khouribga alors que c’était notre 4ème match en 12 jours. On a aussi 4 jeunes qui étaient partis avec l’équipe nationale « juniors » qui sont revenus exténués et blessés. J’ai dû ne pas compter sur eux. Il y a Sarsar blessé depuis son match avec l’équipe nationale. Je ne suis pas en train de me plaindre. Mais je cherche seulement à expliquer la situation actuelle.

Q : Est-ce que vous ne voyez pas qu’il y a aussi l’effet de l’âge un peu avancé de plusieurs éléments de l’effectif ?

R : Non, je ne le pense pas. J’estime qu’il s’agit là seulement d’un mauvais contexte. On a des joueurs expérimentés, exemplaires et remarquables dans leur état d’esprit et dans la manière avec laquelle ils abordent leur métier. Le soir on a rendu une mauvaise copie. On sait ce qui nous a manqué et on va réagir en conséquence.

Q : Egalement, toujours à propos de l’effectif, on a l’impression qu’El Arrafi a du mal à trouver ses marques ?

R : Ce n’est pas facile de passer de Mohammadia au Wydad. On doit l’aider. De plus, il s’est blessé au départ. Mon travail et celui de tout le staff est de l’aider afin qu’il traverse ce moment difficile avec le moins de séquelles sur sa carrière au sein du Wydad.

Je compte aussi sur les supporters pour l’encourager.

Q : Si on fait un petit retour en arrière, quelle a été votre première action en prenant en main le club ? R : Dès mon arrivée, j’ai fait en quelque sorte un audit sportif du club. Et progressivement, on a essayé de constituer un effectif digne du grand club qu’est le Wydad. Je parle de la qualité et de l’état d’esprit des joueurs, de la discipline et de la rigueur. J’ai essayé avec l’ensemble du staff technique, le staff médical, Fouad, l’entraîneur des juniors... on a essayé de mettre en place une méthode qui permettrait aux joueurs de se sentir en harmonie pour être plus performants encore. Actuellement, je pense qu’ils le sont. Ils sont aussi appliqués et sérieux. Nous n’avons qu’un seul problème : au Wydad, il faut gagner tous les matches. Or, cela n’est pas possible.

Q : Est-ce que cela veut dire que l’entraîneur du Wydad, après 6 mois, est satisfait de son travail ?

R : Je ne peux pas parler de satisfaction. Il y a des objectifs qu’on se fixe et qu’on cherche à atteindre. J’ai parlé tout à l’heure d’un audit qui avait servi de base à notre travail. Aujourd’hui, nous cherchons à rendre le rendement plus stable. Tout le monde a constaté que le groupe a beaucoup progressé. On a fait des superbes matches face à El Ahly, Touarga et Tanger mais on n’arrive pas à maintenir cette qualité de jeu quand il y a des conditions qui nous perturbent comme cela a été le cas face à Laâyoune. Notre premier intérêt donc est de chercher à reproduire ces matches de façon plus régulier et de ne plus avoir ce retour de baisse de régime.

Q : Quelle évaluation, faites-vous de votre participation en Ligue des champions arabes, à quelques jours de votre déplacement en Tunisie ?

R : On a fait 50% du parcours en sachant que nous nous sommes brillamment qualifiés en gagnant les deux matches du tour préliminaire. On a fait deux nuls et une victoire. Pour moi, c’est positif. Nos deux meilleurs matches étaient en Algérie face à « Hssine day » et au Maroc face à El Ahly. Des matches qui se sont soldés par un nul chaque fois. Mais le match que nous avons gagné est celui où on a été le plus laborieux. On avait peur de ne pas gagner ce match. Maintenant on a entamé la deuxième phase... Le match face à Benzerte sera déterminant pour les deux parties. On va bien le préparer, en cherchant d’abord à récupérer nos blessés si c’est possible. Sinon on fera appel au reste des joueurs qui forment le groupe et qui n’ont pas été ou ont été peu utilisés jusqu’à maintenant. Au Wydad, chacun aura sa chance parmi la vingtaine de joueurs de l’effectif s’il le mérite.

Q : Le titre est-il votre seul objectif ?

R : En arrivant au début de la saison, j’ai trouvé un effectif moyen qui ne correspondait pas au statut du Wydad. C’était pour cette raison que j’ai souhaité partir. Le niveau de la quantité et de la qualité ne me permettrait pas de réaliser l’objectif recherché depuis une douzaine d’années. Avec mon staff, nous avons remodelé alors l’effectif. Le Wydad, parmi les autres postulants au titre, est l’équipe qui a procédé au nombre le plus élevé de changements au niveau de son effectif. Cela parce que nous cherchons d’abord à construire un groupe digne du grand club qu’est le Wydad. Or, ce n’est pas facile de faire cela en 6 mois... Il faut du temps, d’autant plus que nous travaillons avec toutes les composantes du Wydad à plusieurs niveaux. Il y a l’organisation des structures, la formation... c’est un lourd chantier qui exige de la patience. Vous savez, j’ai toujours en mémoire le souvenir de l’équipe et du public du grand club qu’était le WAC et que j’ai eu comme adversaire à Casablanca, il y a une vingtaine d’années, alors que je portais les couleurs de Sochaux. L’un de mes objectifs est que le Wydad retrouve le statut qui était le sien. En deux mots que le Wydad retrouve ses lettres de noblesse. C’est pour cette raison que tout le monde travaille dans cette direction, staff technique, médical, comité et président.

Q : On connaît Jacky Bonnevay en tant qu’entraîneur du Wydad, pourra-t-il nous résumer sa carrière ?

R : A 15 ans, j’ai intégré le centre de formation de Sochaux. J’y suis resté jusqu’à l’âge de 24 ans. J’y ai côtoyé les Stopyra, Bats, Sauzée, Gengini, Anziani... On était allé jusqu’en demi-finale de la Coupe de l’UEFA. Par la suite, j’ai porté les couleurs de l’O. Marseille pour deux saisons pendant lesquelles, j’ai été deux fois demi-finalises de la Coupe de France et deux fois deuxièmes du championnat. Je suis parti après à Le Havre où j’ai joué une saison avant de descendre à Nice. Là, j’ai passé 3 ans. J’ai terminé ma carrière au Red Star où parallèlement j’étais allé pour faire une école de commerce. En tout, j’ai joué environ 350 matches en Ligue I. Et pendant toute ma carrière de joueurs, j’ai préparé en parallèle celle d’entraîneur. Aussi, quand j’ai pris ma retraite en tant que joueur, j’avais pratiquement déjà tous mes diplômes d’entraîneur. J’ai entamé cette seconde phase à Nancy où j’ai eu Hadji, l’aîné, en équipe première et Hadji, le cadet, en formation. J’ai eu également Ouaddou et Zerka. A Nancy, j’ai rempli diverses fonctions : entraîneur de centre de formation, entraîneur des gardiens de but, adjoint de Paslaboloni. Après 5 ans à Nancy, je suis parti à Beauvais où j’ai rencontré José Pinot devenu depuis mon assistant. A Beauvais, je suis resté 3 ans. On a été champion de la division « nationale ». On est monté en Ligue II. On a failli accéder en Ligue I. J’ai été alors élu meilleur entraîneur de l’année par mes collègues. De Beauvais, je suis parti à Troyes puis à Angers avant d’arriver au Wydad pour une première expérience en dehors de la France. Je suis marié et père de famille de 3 enfants.

Q : En dehors des entraînements, quoi d’autre vous intéresse-t-il ?

R : Je m’intéresse beaucoup au journalisme sportif. Actuellement je suis consultant de « 2M » pour la Ligue des champions. J’avais déjà été consultant de « France Télévisions » pendant 7 ans. J’ai déjà commenté une quarantaine de matches. C’est quelque chose que j’aime faire.

Q : Votre dernier mot ?

R : D’abord que les supporters wydadis sachent que j’essaie de donner le meilleur de moi-même afin de réaliser les objectifs dont j’ai déjà parlé. Ensuite, je voudrais remercier toute la famille du Wydad qui m’a bien accueilli : le président, les gens du Comité sans oublier M. Othman Squalli, l’un de mes meilleurs amis. Je tiens à le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi depuis que je suis au Maroc et à la prochaine... Incha Allah ?

Commentaire : Pressé de suivre « Raja/OCK », M. J. Bonnevay, tout au long de l’entretien, ne cessait de se renseigner sur le résultat du match se déroulant au complexe Mohammed V. Il recevait même des messages sur son portable retraçant l’évolution du score. Dimanche, lorsque nous l’avons rencontré, il nous dit que le résultat final du match « FAR/HUSA » et « Raja/OCK », les dégâts ont été moins désastreux... affaire à suivre !

Propos recueillis par A. KITABRI

www.lopinion.ma le: samedi 12 février 2005.

Bonnevay : "La même ferveur populaire" 12/02/2005

Jacky Bonnevay a profité de la venue à « Casa » de l’Olympique de Marseille pour discuter longuement avec son homologue Philippe Troussier, avec qui il est régulièrement en contact.
Car avant d’embrasser la carrière d’entraîneur (et de prendre depuis septembre les commandes du WAC), il a évolué sous les couleurs olympiennes, entre 1985 et 1987. L’ex-phocéen garde un grand souvenir de ce passage par Marseille. Il lui arrive d’ailleurs de rechausser les crampons avec l’OM Star Club.
De ces années marseillaises, Bonnevay se souvient bien évidemment de ses deux finales de coupe de France, perdues contre Bordeaux, et des premiers pas de Bernard Tapie. «J’étais là lors de son arrivée à l’OM. C’était quelqu’un qui avait une vision futuriste du football. Il a, en quelque sorte, décomplexé le foot français», considère-t-il.
Aujourd’hui en poste au Maroc, l’ancien défenseur établit volontiers un parallèle entre les ferveurs populaires marseillaise et casablancaise : «J’ai pour habitude de dire que Marseille et Casablanca sont à nulle autre pareille. Ce sont deux villes de foot. Les gens aimeraient que nous gagnions tous nos matches, ce qui est impossible. Ce contexte est excellent quand tout va bien, mais cela devient très vite difficile dès qu’on est un peu plus à la peine. Il y a une telle ferveur que lorsqu’on est entraîneur, il faut constamment prendre du recul».


A Casablanca, Laurent Oreggia
Photo : Yannick Parienti
www.om.net

Bonnevay : «Des incidents décevants» 13/02/2005


Jacky Bonnevay (Entraîneur du WAC) : «Cette fin de partie, ce n’est pas ce qu’on aime dans le football. C’est d’autant plus dommage que nous avions assisté à une belle fête pendant près d’une heure vingt. On avait vu de beaux mouvements entre deux équipes qui sont en phase de préparation. Et puis sur une action de jeu tout s’est détérioré. Ces incidents sont décevants. Tout le monde a tort, tout le monde a raison dans cette affaire. Et ça ne doit pas faire oublier tout ce qui s’était passé de bien jusque là».

www.om.net 13/02/05

Troussier ne retient que les 75 minutes de match 13/02/2005

Philippe Troussier : «Evidemment, il y a cette fin négative, mais je ne retiens surtout pas ça. Pendant près de 80 minutes, nous avons assisté à une rencontre agréable, avec un public nombreux. Je ne suis pas déçu du voyage. Le WAC a pratiqué un bon football, et cette équipe nous a mis en difficulté. Même si je considère qu’il y a eu quelques erreurs d’arbitrage. On nous a refusé l’ouverture du score de Péguy (en première mi-temps) alors que le but était valable. Et à l’inverse, il me semble qu’il y avait hors jeu sur le deuxième but marocain. Malgré tout le résultat n’a pas grande importance. Ce qui importait pour moi c’était de faire jouer certains joueurs comme Nasri, Batlles, ou Koke qui en ont besoin et d’en faire souffler d’autres, notamment les internationaux. C’était une bonne revue d’effectif. Elle permet de restructurer le groupe».

Pape Diouf : "Le bilan du déplacement est positif" 13/02/2005



«Nous avons tous déploré ce qui s’est passé en fin de match. Mais nous sommes d’accord pour dire que cela relève d’un incident de jeu. Les esprits se sont échauffés, et cela a eu des effets malheureux. Nous avons souhaité ne pas envenimer les choses. Il ne restait que dix minutes à disputer, et il nous a paru préférable d’arrêter les débats. Il s’agit d’une excitation passagère qui ne remet pas en cause le fondement de notre voyage au Maroc», estimait Pape Diouf, dimanche à quelques heures du retour dans la cité phocéenne.
Un point de vue partagé par l'arbitre de la rencontre et sa commission qui ont mis les événements sur le compte de l'énervement. Le président du directoire leur a présenté des excuses qu'ils ont acceptées. L'incident est clos.
A l’instar de Philippe Troussier, Pape Diouf préférait mettre cet épisode entre parenthèses. Il insistait plutôt sur les bénéfices de ce déplacement : «Nous avons tout lieu d’être satisfaits. Le bilan est positif. Nous avons été accueillis de manière très hospitalière. Nous sommes sortis de notre quotidien. Et le match s’est révélé être une bonne préparation, avec beaucoup d’intensité dans le jeu».
D’ailleurs le responsable olympien prédisait que «ce ne serait certainement pas la dernière rencontre de l’Olympique de Marseille au Maroc. Nous serons ravis de revenir, tout comme nous savons que les Marocains seront enchantés de nous accueillir de nouveau».



A Casablanca, Laurent Oreggia

Voiçi une interview très interssante de jacky bonnevay, entraineur du wydad
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=7369

Diouf : "Nous ne voulons pas tricher"
Le dossier Barthez suit son cours. Alors que l'avocat du joueur a annoncé qu'il voulait saisir le CNOSF, l'Olympique de Marseille prend le temps nécessaire pour étudier le dossier et établir une stratégie adaptée qui ira dans les intérêts du club et du gardien de but.
Quelle est la position de l'OM dans ce dossier qui se transforme en véritable feuilleton ?
La position du club n'a pas beaucoup varié. Je rappelle que dès notre passage devant la commission de discipline, nous avions invoqué le point d'incompétence qui caractérise ce dossier. Nous restons sur ce point, et nous comptons le faire devant les futures juridictions. Aujourd'hui, la fédération a saisi la commission supérieure d'appel qui va statuer. Nous lui réservons nos arguments. Ce dossier est d'avantage cité par le tam tam médiatique qu'il a suscité que par une étude et sérieuse. L'équipe qui s'est formée autour de moi essaie d'étudier ce dossier avec le maximum d'application sans pour autant vouloir dédouaner le geste de Fabien Barthez. En revanche, nous l'intégrons dans un contexte général qui n'a pas laissé insensible les membres de la commission qui ont délivré la sanction de 3 mois ferme et 3 avec sursis.

L'OM compte-il faire appel devant le Comité Olympique ce qui permettrait de suspendre la sanction ?
Pas plus tard qu'aujourd'hui nous avons une réunion au sujet de ce dossier. Nous étudions tout avec beaucoup de sérieux et d'application. Nous défendrons les intérêts du club et du joueur mais en s'appuyant sur le droit et la réglementation. Nous avons très clairement condamné le geste mais il faut l'intégrer dans un ensemble d'incidents qui était le fait du directeur du jeu, comme l'ont reconnu les membres de la commission. Pour le moment, nous préférons faire sérieusement les choses plutôt que de nous répandre inutilement.

L'appel au comité olympique suspendrait la sanction de Fabien Barthez qui pourrait terminer la saison dans les buts de l'OM. Est-ce un point important pour vous ?
Nous ne voulons pas tricher avec les textes ou prendre des libertés avec la morale. Nous allons simplement faire ce que notre conscience et notre devoir vont nous dicter. Nous n'allons pas ruser avec les textes ou essayer de passer entre les gouttes. Nous voulons prendre le dossier dans son intégralité, l'étudier et faire valoir nos arguments. Si les juridictions en question, à condition que nous les ayons saisies, permettaient à Fabien Barthez de jouer, tant mieux. Mais si ce n'était pas le cas, nous l'accepterions. Il n'est pas dans notre intention de jouer avec les textes, ni de prendre des libertés avec eux.

Vous comptez prendre une décision rapidement ou bien attendre l'appel de la FFF ?
Nous n'avons reçu qu'aujourd'hui la notification de la commission de discipline. Il nous faut du temps pour l'étudier. C'est le but de la réunion du jour. C'est peut-être au terme de celle-ci que nous allons prendre une décision. Nous n'avons pas encore définitivement arrêté une attitude.
Fred Rostain
www.om.net : 27/04/2005

Madihi de retour au Wydad :après l'échec de ses négociations avec Addafra

Après qu'il s'est envolé vers le Golfe où il a été mis à l' essai dans le club Addafra, Mohamed Madihi est revenu à Casablanca dans le but de réintégrer le prestigieux club bidaoui, le WAC.

Le Matin : Finalement vous êtes de retour au WAC. Pourquoi l'avez-vous quitté donc?
MADIHI : Comme chaque joueur, je veux améliorer ma situation sociale et à 26 ans c'est bien le moment. J'ai reçu une offre de 120 000 dollars de la part du club Addafra et je suis allé pour tenter ma chance aux Emirates arabes unis.

Comment vous avez vécu cette aventure?

J'étais satisfait pendant les 15 jours que j'ai passés au sein de l'effectif d'Addafra surtout que beaucoup de Marocains y évoluent tels : Riyahi, Mostawdaa, Khama et Zakaria Aboub. J'ai accompagné cette équipe lors de son voyage en Turquie. On était en concentration durant 11 jours. Généralement, c'était une bonne expérience.

Est-ce qu'on pourrait dire que cette expérience a échoué?

Non, pas du tout. Les joueurs marocains exerçant surtout aux WAC, Raja et FAR ont du poids au pays du Golfe. Si je suis retourné à Casa c'est parce que la FRMF a refusé de me livrer le billet de sortie. L'instance fédérale se soucie peu du montant de transfert qui est de 120.000 dollars.

Et vous, êtes-vous satisfait financièrement de ce transfert?

Non, si je devrais donner par exemple 60 000 ou 80 000 dollars au club, le reste ne me suffira pas. Cela ne m'arrange pas non plus.

Le WAC vous a accueilli à bras ouverts ?

Dieu merci, j'ai rencontré le président, tout s'est bien passé et je vais signer prochainement un contrat de 2 ou 3 ans.

Avez-vous repris les entraînements avec le WAC ?

Franchement, je n'ai assisté qu'à deux séances d'entraînement avec mes coéquipiers qui n'ont pas fait le déplacement en Libye

Qu'est-ce que vous pouvez apporter aux Rouges ?

Le WAC continue bel et bien son parcours.
Les Wydadis ont remporté les deux matchs qu'ils ont disputés sans moi. Je dois imposer mon talent pour garantir ma place au sein du Wydad, car les places sont devenues chères avec la préférence au sein du groupe de joueurs du talent.
Un dernier mot.

Je promets aux supporters du WAC de faire de mon mieux pour redonner au club rouge avec mes coéquipiers son éclat habituel et j'espère que nous allons accomplir une bonne saison.
19.09.2005 | Le Matin

5 minutes avec José Romao
« Je suis au WAC pour construire l’avenir du club »
« Je suis vraiment pour l’entraîneur portugais, José Romao, il est comme moi, un bosseur qui aime gagner. Il représente ce à quoi j’aspire. Le travail, l’abnégation et la hargne de vaincre...

Avec lui je me sens bien, et j’assume ma tâche avec aisance au sein de mon club de toujours le WAC » ces belles paroles sont le témoignage de Fakhreddine, l’adjoint du coach portugais qui vient directement du Portugal pour enrichir sa longue expérience d’entraîneur, plus d’un quart de siècle, aux services de grands clubs portugais voire l’Equipe Nationale olympique des jeunes... Juste après le match gagné, WAC-DHJ, l’Opinion Sport a félicité José tant en enregistrant sa réponse à nos questions.

Q : Qui vous a poussé à venir au WAC ? Qu’attend de vous le comité du WAC ?

R : - « Je suis venu au Maroc parce que les Marocains jouent le même football que les Portugais. Je désire aussi sortir de ma coquille et mettre au service mon savoir footballistique à d’autres clubs à l’extérieur de mon pays. Pour l’instant, je suis au Maroc où permettez-moi de vous dire que, d’ores et déjà, je me sens Marocain et un passionné de l’équipe nationale marocaine auquelle je souhaite bonne chance et plein de réussites pour le prochain match.

Je suis précisément au WAC, un grand club de football pour construire un présent solide pour l’avenir du club.

Avec les membres du comité, le président, voire les supporters du WAC, nous sommes tous concernés pour travailler dans le bon sens. Tous à la cause du WAC qui possède de grands atouts pour jouer les premiers rôles dans le championnat du Maroc : La Coupe du Trône, la Coupe Afrique, la Coupe de CAF - voire d’autres compétitions de haut niveau. Enfin, même au risque de me répéter l’essentiel est de travailler dans la joie et le sérieux pour aboutir à de bons résultats... Et chemin faisant, se faire plaisir et faire plaisir aux autres. Tous ceux qui aiment le WAC de près ou de loin ! ». Je vous remercie pour votre contact médiatique ainsi que votre journal qui m’a permis de m’exprimer ».
L'opinion

Cette semaine il y a plusieurs journaux marocains qu’ont réalisés des interviews avec les composants du grand Wydad :
Notre Grand Président Mr Makwar
Ahmed Talbi
Mohammed Madihi

Interview de Sarsar Ici
Mon cadeau pour mon frere snerperman

أي سر في تألق المدربين البرتغاليين مع الأندية والمنتخبات؟
ـ >لا يوجد سر، لأن الأطر التقنية البرتغالية تعمل بإخلاص، لا تضع المصالح الحالية فوق الإعتبار المعنوي، في كل الدول يتألق المدربون البرتغاليون، خذ على سبيل المثال مورينيو مدرب تشيلشي أو المدربين في مصر والخليج وأوروبا، هذا شيء يثلج القلب<·

حضرت زوجتك مباراة الديربي للإحتفال سويا باللقب، أليس كذلك؟
ـ >لا لم تحضر الديربي في الملعب واكتفت بمتابعة اللقاء مسجلا في التلفزيون، لكنها جاءت للمغرب لنعيش سويا أفراح ثقافة المغاربة، نقتسم سويا اللحظات الجميلة<·

من إقترح روماو؟
يرتبط خوصي روماو بالدكتور كريم العراقي الرجل الذي زاوج بين مهنة الطب ووكالة الرياضيين·· في نهاية الموسم الرياضي الماضي اقترح كريم على المنجرة مدربا من العيار الثقيل إسمه روماو، رجل درب المنتخب الأولمبي البرتغالي، وحضر كمساعد في نهائيات كأس العالم سنة 2002·
كانت المسيرة الذاتية تكفي لترجيح كفته على عشرات العروض، وافق المنجرة فورا على المقترح لكن الظروف شاءت أن يتغير الربان، إلا أن مجيء الفشتالي لدفة التسيير لم يغير شيئا من واقع الأمر، حيث قرر الطيب التعامل مع روماو بعد أن اقتنع بمشروعه وأفكاره، منذ ذلك التاريخ ظلت الأندية تناشد العراقي بالبحث عن إسم بنفس القيمة·

almountakhab